top of page

La dysplasie de la hanche chez le chien

​

Le sujet est complexe et interpelle beaucoup le monde vétérinaire car c'est une maladie congénitale certes mais qui est due à un ensemble de facteurs autres que génétiques (environnementaux, alimentaires et depuis quelques années des pistes sont étudiées sur le plan hormonal et un éventuel dysfonctionnement métabolique au moment de la croissance).

​

L'alimentation :

  • opter pour une alimentation de bonne qualité et sous forme de croquettes, ce que nous nommerons alimentation sèche, celles de bonne qualité sont normalement bien dosées et ne demandent pas de compléments OU une alimentation dite naturelle appelée BARF ("Biologically Appropriate Raw Food ", ce qui veut dire en français « Nourriture crue biologiquement appropriée ». Cela consiste à rapprocher l'alimentation la plus naturelle possible sans ajout de féculents ou céréales.

  • attention au surpoids, lui donner le dosage adapté à son âge ( se référer au sac de croquettes où figure cette indication ou bien se renseigner si vous choisissez l'alimentation naturelle).

​

L’exercice physique : 

 

Contrairement à la croyance populaire, un chien sportif n’est pas toujours celui qui sera le plus en santé! Dans ce cas-ci, il est important de limiter l’activité physique lors des 15 premiers mois de vie. Plus précisément, il faut :

  • Limiter la promenade à 5 minutes par mois de vie. Ainsi, un chien de 3 mois ne sortira pas plus de 20 minutes à la fois.

  • Éviter toute forme de sauts, qui pourraient blesser votre compagnon ou nuire à ses articulations sur le long terme. Cela inclut le fait d’utiliser les marches, d’entrer ou de descendre d’un véhicule (utiliser une rampe est idéal), de monter sur le canapé, etc.

  • Éviter qu’il s’excite trop sur une surface glissante comme le parquet ou le carrelage. Les risques de glisser et de chuter sont alors plus importants.

  • Empêcher que votre chien se tienne sur ses pattes arrières.

​

L'ostéopathie :

​

Nos chiots golden ont la visite d'un vétérinaire ostéopathe 3 fois durant leur première année ( en général à 4-5 mois, à 9 mois et à leurs 12 mois). Cela permet de vérifier leurs articulations et leur mouvement. C'est pour cette raison que nous vous conseillons d'en faire de même. Ensuite libre à vous d'effectuer une visite par an comme nous devrions aussi le faire pour nous !!

​

Article très intéressant trouvé sur internet comme "coup de gueule" à ce sujet... bonne lecture !

​

Dysplasie de la hanche-

Publié le 7 juillet 2007 par Oeuvre Collective

​

DEFINITION                              

                                   

La dysplasie de la hanche ou dysplasie coxo-fémorale est une malformation de l'articulation de la hanche susceptible de se déclarer au cours de la croissance de n'importe quel chiot ou chat, et de façon plus symptomatique dans les races lourdes à croissance rapide.

Cette affection, qui n'est pas congénitale (présente à la naissance), comme il avait été avancé au départ, se caractérise par un certain nombre de cas de figure.

​

Dire d'un chien qu'il est dysplasique n'a pas la moindre signification. La dysplasie se mesure suivant un protocole très pointu et à l'aide d'un matériel sophistiqué qui ne peut être le fait que d'experts habilités.

​

Il ressort de cet exposé explicite qu'une cotation de dysplasie doit prendre en compte une multitude de paramètres dont le plus important, dans le cas d'une radio acceptable, qui est aussi le plus délicat à interpréter, est la mesure de l'angle de Norberg.

​

L'angle varie selon l'âge du chien puisque, par définition, l'hyper-laxité ligamentaire est normale chez le chien en croissance, raison pour laquelle l'OFA, Orthopedic Foundation For Animals, l'une des premières commissions de lecture crée en 1966 aux Etats-Unis, qui interprète toutes les radios des chiens américains, accepte de lire les radios à l'âge de 12 mois, toutefois si cela s'avère nécessaire, une autre radio sera demandé quelques mois plus tard afin de s'assurer du résultat de lecture.

En France, le lecteur officiel n'interprètera la radio d'un golden retriever qu'à condition qu'elle ait été effectuée après l'âge d'un an.

L'angle varie également selon le savoir-faire du vétérinaire effectuant la radio, et selon que le chien a été ou non anesthésié pour ce faire. Il varie aussi si la chienne est en chaleur ou dans une période proche, chose dont les américains ont l'honnêteté d'avertir leurs "clients".

Enfin, la mesure de l'angle de Norberg peut être sérieusement affectée par la compétence du lecteur et par le matériel qu'il utilise.

La tête du fémur n'est pas tout à fait ronde, il n'est donc pas aisé d'en trouver le centre exact. Or "une erreur banale de 1 mm de part et d'autre fait déjà varier l'angle de 102° à 108° ! Avec une erreur de 3 mm, l'angle de Norberg-Olsson varie dans les limites de 96° à 114°" source : La Dysplasie de la Hanche chez le Chien, 1985 (Pr. Quéinnec, Dr. Iehl, Dr. Millemann).

​

C'est pourquoi  l'OFA ne cote les radios qu'elle interprète qu'après concertation de trois de ses vétérinaires spécialisés et habilités. Ce qui n'est pas le cas du Retriever Club de France qui ne compte qu'un seul vétérinaire habilité.

​

C'est ce qui explique qu'en cas de suspicion de dysplasie sur un chien qu'il a vendu, aucun éleveur expérimenté ne se fiera au certificat d'un vétérinaire non habilité, et demandera systématiquement la radio (correctement identifiée) du chien.

C'est aussi la raison pour laquelle chaque pays a mis en place sa ou ses commissions de lecture, l'exception française voulant que ce soit chaque club de race qui désigne et rémunère son lecteur amovible.

​

En effet, si l'angle est inférieur à 100°, plus la moindre précision, plus de distinction entre le C (dysplasie discrète) et le E (dysplasie grave). Selon quel critère de l'angle de Norberg dissocie-t-on le C du D, mystère, se pourrait-il que ce puisse être "à la tête du client"?, et pourquoi, dans le cas contraire, ne pas fournir les explications que tout un chacun est en droit d'attendre ?. Quand on sait que la commission de dysplasie britannique, la British Veterinary Association (BVA) cote soigneusement et de façon explicite chaque hanche de 0  à 53 points, on est en droit d'être songeur.

Toutes les races de chiens sont plus ou moins sérieusement, certaines totalement, affectées par la dysplasie coxo-fémorale.

​

Comparatif de résultats de lecture selon les pays

​

​

​

​

​

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut y voir que l'OFA et la FCI compte 4 stades de lectures différents là où la France n'en compte que 2 !

​

De part sa popularité, avec, dans notre pays, les retrievers, en particulier le golden et le labrador avec plus de 10000 naissances inscrites au LOF par an, sont des races plus touchées que d'autres.

Les seuls pays capables de fournir des statistiques plausibles sont ceux où toutes les radios ne sont lues que par un institut unique, et  de manière anonyme, ce qui n'est pas le cas en France.

​

C'est en revanche le cas aux Etats-Unis depuis 1966, c'est à dire, avec près d' un quart de siècle d'avance sur la France.

​

L'hérédité de la dysplasie coxo-fémorale n'a pas été démontrée c'est ce qui ressort des résultats statistiques de 50 ans d'un programme d'éradication inopérant. De plus, son déterminisme génétique n'a jamais, et pour cause, été vérifié.

Contrairement à l'une des théories avancées au départ, il a été aisé de constater que ce n'est pas une affection congénitale c'est à dire  présente à la naissance, comme le supposait la loi scélérate, et que, par conséquent, en dépit des accusations dont certains n'hésitent pas à accabler les éleveurs, s'il y a une chose dont ces derniers sont certains, c'est que les chiots ne sont jamais dysplasiques. 

​

Encore que attention à ce qui suit !!! Le dernier argument de vente en vogue, chaudement encouragé par certains vétérinaires, c'est de fournir les radios de hanches de chiots de deux mois!!!!!! A deux mois, un chiot est comme un enfant, en caoutchouc. L'hyper-laxité est normale à cet âge. Les radios que votre vétérinaire pourrait faire n'offrent aucune garantie pour l'avenir du chiot. Quant aux vétérinaires et aux propriétaires de chiots que vous faites euthanasier par incompétence, c'est une véritable honte.

En fait, la dysplasie ne se déclare qu' au cours de la croissance du chiot , peut être aggravée, voire provoquée par certaines manipulations, comme le protocole de prise des radios,  peut présenter des gradations diverses, peut passer totalement inaperçue, comme provoquer des boiteries plus ou moins sévères pendant la croissance, sans qu'il convienne de s'affoler à la moindre boiterie, qui, pour autant que le chien ait été correctement nourri, peut survenir suite à un traumatisme sur lequel l'ostéopathe agira efficacement avant que la lésion ne dégénère en dysplasie. Et les boiteries de croissance existent chez les chiots comme chez les enfants. Encore faut-il savoir réagir correctement. 

​

"Il n'y a aucune relation entre le degré de boiterie et le degré de dysplasie" Professeur Quéinnec, "la dysplasie de la hanche chez le chien"

​

La dysplasie grave, une fois installée, se manifeste à l'oeil nu par une anomalie du développement, le chien souffrant des hanches se soulage en sollicitant ses épaules, ce qui lui donne une avant-main d'haltérophile pour une arrière-main étroite, car seuls les muscles qui travaillent se dessinent. Les aplombs sont incorrects, en statique, les pattes arrières ramenées sous le corps . Le mouvement n'a pas d'ampleur, le chien "marche sur les épaules" au lieu d'engager ses postérieurs, sans qu'il y ait nécessairement boiterie.

La démarche chaloupée caractéristique du jeune chiot est, en revanche, normale.

​

Ce sont les cas de dysplasie handicapante grave, qui ont préoccupé les chercheurs depuis les années 60, ces cas, relativement peu fréquents, ont néanmoins fourni prétexte à entretenir une phobie de la dysplasie, à des fins peu avouables. C'est même plutôt un chien sans problème qui ne devrait  rencontrer le vétérinaire que pour ses vaccins.  Avec la dysplasie et le battage qui l'accompagne, le golden, est devenu la poule aux oeufs d'or de certains praticiens qui ont trouvé là un moyen efficace de rentabiliser leur matériel radiologique et leurs salles d'opération.

N'oublions pas que le vétérinaire n'a pas d'obligation de résultat, il n'est tenu qu'à soigner en fonction d'un diagnostic personnel. C'est sans doute la raison pour laquelle certains vétérinaires continuent à bourrer les chiots de compléments pendant la croissance, alors que l'on sait depuis longtemps qu'un apport excessif de calcium pendant la croissance est de nature à provoquer des dysplasies. Mieux vaut privilégier une bonne alimentation avec un bout rapport calcium/phosphore.

​

Une fois installée, la dysplasie ne se soigne pas, quand bien même certains proposent des traitements à vie aux propriétaires aussi crédules que désarmés. Le chien apprend à compenser son handicap de manière à mener une vie normale, certains peuvent même devenir de grands sportifs, tels quelques grands champions de travail anglais dont on a pu constater avec stupeur le degré élevé de dysplasie.

Prétendre qu'une intervention chirurgicale empêchera l'apparition de l'arthrose qui peut entraîner des boiteries chez le chien vieillissant, c'est choisir d'ignorer les séquelles d'une telle opération, au demeurant traumatisante chez un jeune chien n'ayant pas terminé sa croissance, dont le résultat n'est pas garanti, et qui présente les risques inhérents à toute anesthésie et complications opératoires.

​

"La non intervention doit être la règle s'il n'y a pas de signes cliniques majeurs de douleur, et si celle-ci peut  être rendue supportable par un traitement médical... Le traitement par la chirurgie doit être envisagé en dernier recours... une prothèse de hanche ne se pose pas avant l'âge adulte (plus de 2 ans)" La Dysplasie de la Hanche du Chien" Professeur Michel Franck

​

Mais comme il est facile de jouer du désarroi d'un maître qui s'affole à la moindre boiterie et le convaincre de faire opérer son chien dans l'urgence alors qu'avec un traitement médical pour la douleur et en laissant faire la nature, ce chien pourrait, dans la majorité des cas, mener une vie normale. Quant à l'arthrose en vieillissant, elle ne dépend pas nécessairement de la dysplasie.

​

Comme il est facile, même si son chien ne boite pas, de lui proposer une radio de contrôle à 6 mois. Rares, en effet, sont les vétérinaires qui refusent de radiographier avant un an, parce qu'ils savent que c'est DANGEREUX, et parce que du fait que l'on peut, pendant la croissance, manipuler les hanches à volonté, cela n'a aucun sens.

Sauf cas exceptionnel, radiographier les hanches d'un chien  qui n'a pas encore un an n'est autre, à mes yeux, qu' un signe notoire  soit  d'incompétence soit de mercantilisme. Radiographier avant l'âge de un an est effectivement le meilleur moyen de pouvoir proposer une intervention chirurgicale, qui ne s'avère pas nécessairement concluante, d'autant que, dans bien des cas , elle n'est pas motivée par une dysplasie grave.

​

Comment ne pas être atterrée à voir cette frénésie à radiographier de jeunes chiens et à les opérer à tort et à travers. Certains vétérinaires vont même jusqu'à prévoir une radio de contrôle à six mois lors du rappel de vaccins des trois mois.

Il est vrai que l'industrie des intervention chirurgicales sur les hanches des chiens n'est en place que depuis à peine une vingtaine d'années, il fut un temps où l'on euthanasiait purement et simplement les jeunes chiens censés être atteints de dysplasie coxo-fémorale grave, pour découvrir parfois, à l'autopsie, qu'en fait ils n'étaient pas dysplasiques, mais présentaient simplement une laxité ligamentaire explicable par leur âge....  

Dans certains cas, nous pouvons constater qu'un chien pouvait être parfait à six mois pour, en fonction des conditions dans lesquelles s'est effectuée sa fin de croissance, période la plus sensible car le chien est lourd pour des articulations toujours fragiles, se retrouver gravement dysplasique à un an.

Tout le monde s'accorde à éviter tout traumatisme à un golden n'ayant pas terminé sa croissance. Seront prohibés les escaliers, les carrelages glissants, les exercices soutenus, les sauts, les jeux brutaux etc...

Mais certains n'hésitent pas à risquer de provoquer volontairement le traumatisme que l'on tente d'éviter.

​

PROTOCOLE D'UNE PRISE DE  RADIO DE DEPISTAGE DE LA DYSPLASIE DE LA HANCHE

​

Cette radio est pratiquée sous anesthésie générale.

​

​

​

​

​

 

​

Pour satisfaire au protocole, les fémurs doivent être parfaitement parallèles, les rotules au zénith, ce qui n'est possible qu'en étirant le chien, comme le montre le croquis, chacun tire avec force de son coté tout en effectuant un mouvement de rotation sur les fémurs, de façon à ce que les rotules soient au zénith. Pour pouvoir obtenir ce positionnement peu  naturel pour un quadrupède, la majorité des vétérinaires trouve plus confortable d' anesthésier le chien (ce qui, non seulement comporte le risque inhérent à toute anesthésie, mais modifie bien évidemment le tonus musculaire, ce qui, ajouté à la laxité ligamentaire propre aux jeunes chiens peut, dans les cas où il n'y a pas de lésions, donner une radio qui n'a pas la moindre signification, la mesure de l'angle de Norberg n'ayant aucune valeur chez un chien n'ayant pas terminé sa croissance). 

Il n'est pas difficile de comprendre que ce genre de manipulation peut, en outre, chez un chien en pleine croissance, provoquer une luxation artificielle de la hanche. 

​

En 1989, en dépit de la réprobation de certaines personnalités, dont le Professeur Quéinnec, une loi a été votée, érigeant la dysplasie coxo-fémorale au rang de "vice rédhibitoire", connue dans le monde de l'élevage sous le nom de" loi Nallet".

La dysplasie coxo-fémorale, dont les nombreux stades ont étés occultés, est ainsi venue grossir les rangs des vices rédhibitoires, rejoignant l'ectopie testiculaire qui, curieusement, s'opère elle aussi à tort et à travers, répertoriés au Code Rural et aurait dû, en toute logique, et puisqu' à l'époque on la pensait congénitale, donc, raisonnement simpliste, héréditaire, dépendre des dispositions prévues par ce Code qui régit toutes les transactions commerciales portant sur les animaux domestiques.

L'objectif n'étant manifestement pas de déterminer les causes réelles de cette affection ni les moyens d'y remédier, la loi se vit délibérément contournée et les éleveurs attaqués en "vices cachés" sur la base du Code Civil qui ravale le chien au concept de meuble.

​

Depuis 2001, la jurisprudence en Cour de Cassation stipule que, sauf convention explicite contraire, seul le Code Rural s'applique en matière de transactions commerciales concernant les animaux de compagnie.

Par conséquent, les choses ne peuvent plus se régler qu'à l'amiable, puisque la dysplasie se déclare toujours en dehors des délais prévus par le Code Rural, au même titre que toutes catastrophes pouvant frapper un être vivant sans pour autant être au nombre des vices rédhibitoires.

​

C'est dire l'importance du climat de confiance indispensable entre acquéreur et éleveur. Ce dernier n'ayant plus à supporter d'être traîné dans la boue, comme ce fut longtemps le cas, et souvent à l'instigation du vétérinaire, pour la bonne raison qu'il n'est en rien responsable d'une pathologie pour laquelle il a mis en garde l'acquéreur et lui a prodigué les conseils adéquats qui n'ont manifestement pas été suivis en cas de dysplasie invalidante. On peut en revanche s'interroger sur la responsabilité de l'éleveur qui garantit l'absence de risque de dysplasie de ses chiots sur la foi de l'absence de dysplasie de ses géniteurs.

​

MAIS DEPUIS LE TEMPS QUE L'ON N'UTILISE QUE DES GENITEURS AYANT DE BONNES HANCHES, POURQUOI QUELQUES CHIENS GRAVEMENT ATTEINTS SONT ILS ENCORE ISSUS DE CES LIGNEES REPUTEES INDEMNES  ??

Il est effectivement regrettable que les vétérinaires instigateurs de ce mode de sélection ne soient, une fois encore, pas responsables du résultat.

Pour conserver à une race toutes ses caractéristiques, la sélection, en élevage, prend en compte une multitude de paramètres auxquels le scientifique est hermétique.

On ne peut sélectionner que sur la base d'une expérience personnelle palpable de l'élevage, et ce, d'autant plus que l'éleveur est, lui, légalement et affectivement responsable des chiots qu'il élève.

Aucun éleveur expérimenté et honnête ne peut prétendre garantir l'absence de dysplasie future de ses chiots sur la seule foi de l'absence de dysplasie de leurs ascendants.

En effet, les excellentes hanches se transmettent de façon aussi hasardeuse que les moins bonnes, qui peuvent, elles aussi reproduire des hanches parfaites. C'est en intervenant sur les conditions d'élevage du chiot, dès la gestation, que l'on parvient à des résultats intéressants.

​

Quelque hypothèse que l'on puisse avancer en ce qui concerne la dysplasie, ce qui saute aux yeux c'est que c'est un facteur d'enrichissement de choix pour les uns, un moyen de pression pour les autres, et, enfin, que les certificats des géniteurs constituent l'unique référence sans le moindre effet de garantie, des "élevants", dont les producteurs multi-races, qui passent allègrement d'une race à la mode à l'autre, en mettant toujours en avant ce type de références que le lobby vétérinaire leur offre sur un plateau d'argent.

Décidément, l'avenir est à l'élevage industriel si les futurs propriétaires que vous serez ne prennent pas les précautions qui incombent et à nous, éleveurs de faire au mieux dans la sélection de nos reproducteurs.

​

​

​

​

​

 

Nos radios de dépistage dysplasie sont adressés à notre club de race :

Retriever club de France pour nos goldens et Club des amis du beauceron pour nos beaucerons. 

​

​

Image1.jpg
comparatif dysplasie hanches.jpg
4200_edited_edited.png
bottom of page